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 Les Stoïciens

  Approches des philosophies stoïciennes

par Michel Liégeois

professeur de Philosophie



Le STOICISME


   A travers ses différences, ce qu'il est convenu d'appeler le Stoïcisme apparaît comme une philosophie rationnelle, matérialiste, naturaliste et pratique, proposant une doctrine morale et des règles de conduite susceptibles d'amener au bonheur et à la sagesse, et cela dans un monde en crise où se produit une rupture profonde avec l'héllénisme classique.
   Nous ne pouvons comprendre en effet la naissance de cette philosophie que si nous avons à l'esprit que les valeurs traditionnelles et les religions hélléniques se transforment ou sont abandonnées, que les régimes politiques ne cessent de se succéder depuis la mort d'Alexandre, ses successeurs, les diadoques, se disputant son empire, et que les influences culturelles d'Orient et d'Extrême-Orient deviennent prépondérantes. Dans son ouvrage Des contradictions des Stoïciens, Plutarque nous rapporte ces quelques mots de Chrysippe, qui résument bien cette insécurité et cette désorientation des esprits qu'il faut impérativement essayer de guérir :
" Tout le monde est fou, insensé, impie, injuste, vivant le pire des sorts, au comble du malheur.(…)Notre vie ne peut être surpassée ni en vice ni en affliction".
  Un tel remède ne peut s'appliquer qu'au seul individu, le temps d'une cité idéale semblant révolu tout autant qu'une réponse politique et collective.

  L'une des difficultés majeures à l'étude du Stoïcisme tient à la longueur de la période pendant laquelle s'étend cette école de pensée, du IIIème siècle avant J.C. jusqu'au IIème siècle de notre ère, soit à peu près cinq siècles, ce qui explique les remaniements conceptuels qu'une telle approche philosophique a pu subir. Il y aurait en ce sens des Stoïciens et non pas un Stoïcisme. L'autre difficulté tient à l'état des textes qui nous sont parvenus car, selon les périodes, ce sont des témoignages, des fragments ou des traités entiers dont nous disposons.

  On divise les Stoïciens traditionnellement en trois grands moments :
- l'ancien Stoïcisme, fondé par Zénon de Cittium (- 336-264), et représenté ensuite par Cléanthe d'Assos (- 321-223) puis Chrysippe (- 280-210)
- le moyen Stoïcisme, avec Panétius de Rhodes (- 185-112), et Posidonius d'Apanée (- 135-51)
- enfin, le Stoïcisme impérial, avec Sénèque (4 av. J.C.-65 après J.C.), Epictète (50-130) et l'empereur romain Marc-Aurèle (121-180).
  Il faut remarquer que les Stoïciens, dans leur immense majorité, ne sont pas Athéniens, mais qu'ils sont plutôt des étrangers, des "métèques", venant de pays qui sont en bordure de l'Héllénisme, ayant subi des influences d'Orient et d'Extrême-Orient, ce qui explique en partie leur distance à l'égard des valeurs et des traditions grecques.

  Au VIIème livre de ses Vies et opinions de philosophes, Diogène Laërce nous dit que le discours philosophique des fondateurs du Stoïcisme se divise en trois parties: la Logique, la Morale et la Physique. Mais il faut comprendre par là que ces trois parties, pour être effectivement distinctes dans l'ordre du discours, ne sont pas séparées dans l'ordre de l'être, mais forment une unité, plus exactement un système. Nous assistons en effet avec la naissance de la philosophie stoïcienne, à la construction d'un système, d'un ensemble où toutes les parties qui le composent sont solidaires, ainsi que nous le font comprendre les Stoïciens eux-mêmes en le comparant à un animal, où la Logique correspond aux os et aux muscles, la Morale aux parties charnues et la Physique à l'âme; ou encore à un œuf, où la première représente la coquille, la seconde le blanc et la troisième le jaune; ou enfin à un champ fertile, la première constituant la clôture, la seconde les fruits, et la dernière la terre et les arbres.
  De telles comparaisons sont décisives puisqu'elles nous font comprendre que non seulement toutes les parties du système sont solidaires, "conspirent" au sens étymologique, mais surtout qu'un tel système exprime ce qui est, la vie de la nature, le Logos lui-même. Il n'y a donc pas d'un côté la pensée, la connaissance rationnelle et systématique des choses, et de l'autre l'être des choses, mais bien un monisme ontologique, une unité dans laquelle le Logos comme raison se confond avec le Logos comme "ontos", étant : la philosophie stoïcienne se donne comme une onto-logie, expression d'un cosmos qui est Logos, qui nous enjoint d'une certaine manière de "vivre conformément à la nature".
   C'est dire que la Physique constitue la clé de voûte d'un système qui est la traduction du langage et de la raison tout autant que de l'univers considéré comme un système vivant, et qui renvoie ainsi à la morale et à la logique.







 
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