Bienvenue sur le portail de philosophie ...
|
|
$tempmax = 180;
$userfile="visitonline.dat";
$tempfile="tempfile.dat";
$sec = time();
$expire=$sec + $tempmax;
$ipvisit="$REMOTE_ADDR";
function substrcount($haystack, $needle) {
$offset=0;
$i = 0;
$counter = 0;
while ($i==0) {
$longueur = strlen($haystack);
$position=strpos($haystack,$needle,$offset);
if ($position && ($offset + strlen($needle)) <= $longueur) {
$offset = $position+strlen($needle);
$counter++;
} else {
$i++;
}}
return $counter;
}
$cont=fopen("$userfile","r+");
$contenu="";
while (!feof($cont)) {
$suite=fgets($cont, 4096);
$contenu.="$suite";
}
fclose($cont);
$nbreligne=substrcount("$contenu","\n");
$visit = explode("\n",$contenu);
$j=0;
$ligneecrite="$ipvisit|$expire\n";
$tempfi=fopen("$tempfile","a+");
fwrite($tempfi,"$ligneecrite");
fclose($tempfi);
$nbreonline++;
while ($j < $nbreligne){
$idvisit=explode("|",chop($visit[$j]));
if ($idvisit[0] != $ipvisit){
if ($idvisit[1] >= $sec){
$ligneecrite="$idvisit[0]|$idvisit[1]\n";
$tempfi=fopen("$tempfile","a+");
fputs($tempfi,"$ligneecrite");
fclose($tempfi);
}}
$j++;
}
copy("$tempfile","$userfile");
$conte = fopen("$userfile","r");
$contenu2 = "";
$contenu="";
while (!feof($conte)) {
$suite2=fgets($conte, 4096);
$contenu2.="$suite2";
}
fclose ($conte);
$nbreligne2 = substrcount("$contenu2","\n");
$nbreonline = "$nbreligne2";
$testtemp=fopen("$tempfile","w+");
fseek($testtemp,0);
fputs($testtemp,"");
fclose($testtemp);
if ($nbreonline==1){$afficher="$nbreonline visiteur connecté ";}
if ($nbreonline>1){$afficher="$nbreonline visiteurs connectés ";}
if ($voir=="js"){
print "document.write('".$afficher."');";
}
if ($voir=="php"){
echo("$afficher");
}
if ($voir=="no"){
}
?> |
|
| |
PROGRAMME D'ENSEIGNEMENT DE LA PHILOSOPHIE EN
CLASSES TERMINALES DES SERIES GENERALES
I. Présentation
I.1. L'enseignement de la philosophie en classes terminales a pour objectif
de favoriser l'accès de chaque élève à l'exercice réfléchi du jugement, et de
lui offrir une culture philosophique initiale. Ces deux finalités sont
substantiellement unies. Une culture n'est proprement philosophique que dans la
mesure où elle se trouve constamment investie dans la position des problèmes et
dans l'essai méthodique de leurs formulations et de leurs solutions possibles ;
l'exercice du jugement n'a de valeur que pour autant qu'il s'applique à des
contenus déterminés et qu'il est éclairé par les acquis de la culture. La
culture philosophique à acquérir durant l'année de terminale repose elle-même
sur la formation scolaire antérieure, dont l'enseignement de la philosophie
mobilise de nombreux éléments, notamment pour la maîtrise de l'expression et de
l'argumentation, la culture littéraire et artistique, les savoirs scientifiques
et la connaissance de l'histoire. Ouvert aux acquis des autres disciplines, cet
enseignement vise dans l'ensemble de ses démarches à développer chez les élèves
l'aptitude à l'analyse, le goût des notions exactes et le sens de la
responsabilité intellectuelle. Il contribue ainsi à former des esprits
autonomes, avertis de la complexité du réel et capables de mettre en oeuvre une
conscience critique du monde contemporain. Dispensé durant une seule année, à
la fin du cycle secondaire, et sanctionné par les épreuves d'un examen national,
l'enseignement de la philosophie en classes terminales présente un caractère
élémentaire qui exclut par principe une visée encyclopédique. Il ne saurait être
question d'examiner dans l'espace d'une année scolaire tous les problèmes
philosophiques que l'on peut légitimement poser, ou qui se posent de quelque
manière à chaque homme sur lui-même, sur le monde, sur la société, etc. Il ne
peut pas non plus s'agir de parcourir toutes les étapes de l'histoire de la
philosophie, ni de répertorier toutes les orientations doctrinales qui s'y sont
élaborées. Il convient donc d'indiquer clairement à la fois les thèmes sur
lesquels porte l'enseignement et les compétences que les élèves doivent acquérir
pour maîtriser et exploiter ce qu'ils ont appris. Le programme délimite ainsi le
champ d'étude commun aux élèves de chaque série.
I.2. Dans les classes terminales conduisant aux baccalauréats des séries
générales, les programmes se composent d'une liste de notions et d'une liste
d'auteurs. Les notions définissent les champs de problèmes abordés dans
l'enseignement, et les auteurs fournissent les textes, en nombre limité, qui
font l'objet d'une étude suivie. Ces deux éléments seront traités
conjointement, de manière à respecter l'unité et la cohérence du programme.
C'est dans leur étude que seront acquises et développées les compétences
définies au Titre III ci-dessous. Les notions peuvent être interrogées à la
faveur du commentaire d'une oeuvre ; le commentaire d'une oeuvre peut à son tour
être développé à partir d'une interrogation sur une notion ou sur un ensemble de
notions, qu'il permet aussi d'appréhender dans certains moments historiques et
culturels de leur élaboration. Le professeur déterminera la démarche qui lui
paraîtra le mieux correspondre aux exigences de son cours et aux besoins de ses
élèves. La liste des notions et celle des auteurs ne proposent pas un champ
indéterminé de sujets de débats ouverts et extensibles à volonté. Elles
n'imposent pas non plus un inventaire supposé complet de thèmes d'étude que
l'élève pourrait maîtriser du dehors par l'acquisition de connaissances
spéciales, soit en histoire de la philosophie, soit en tout autre domaine du
savoir. Elles déterminent un cadre pour l'apprentissage de la réflexion
philosophique, fondé sur l'acquisition de connaissances rationnelles et
l'appropriation du sens des textes.
II.1. Notions et repères.
Le choix d'un nombre restreint de notions n'a d'autre principe que
d'identifier les plus communes et les mieux partagées. Les notions retenues
doivent constituer un ensemble suffisamment cohérent et homogène pour que leur
traitement fasse toujours ressortir leurs liens organiques de dépendance et
d'association. En outre, la spécification des listes de notions propres au
programme de chaque série tient compte non seulement de l'horaire dévolu à
l'enseignement de la philosophie, mais aussi des connaissances acquises par les
élèves dans les autres disciplines. Enfin, l'intelligence et le traitement des
problèmes que les notions permettent de poser doivent être guidés par un certain
nombre de repères explicites.
II.1.1. Notions. Dans toutes les séries, la liste des notions s'articule
à partir de cinq champs de problèmes, eux-mêmes désignés par des notions,
isolées ou couplées, qui orientent les directions fondamentales de la recherche.
Ces cinq notions ou couples de notions occupent la première colonne des tableaux
ci-dessous. La deuxième colonne présente les principales notions, isolées ou
couplées, dont le traitement permet de spécifier et de déterminer, par les
relations qu'il établit entre elles, les problèmes correspondant à ces divers
champs. La présentation de certaines notions en couple n'implique aucune
orientation doctrinale définie. De même que la mise en correspondance des
notions de la deuxième colonne à celles de la première, elle vise uniquement à
définir une priorité dans l'ordre des problèmes que ces notions permettent de
formuler. Les notions figurant dans l'une et l'autre colonnes ne constituent
pas nécessairement, dans l'économie du cours élaboré par le professeur, des
têtes de chapitre. L'ordre dans lequel les notions sont abordées, leur
articulation entre elles et avec l'étude des oeuvres, relèvent de la liberté
philosophique et de la responsabilité du professeur, pourvu que toutes soient
examinées. Le professeur mettra en évidence la complémentarité des traitements
dont une même notion aura pu être l'objet dans des moments distincts de son
enseignement.
II.1.2. Repères. L'étude méthodique des notions est précisée et enrichie
par des repères auxquels le professeur fait référence dans la conduite de son
enseignement. Il y a lieu de les formuler explicitement, pour en faciliter
l'appropriation par les élèves. Ceux dont l'usage est le plus constant et le
plus formateur sont répertoriés, par ordre alphabétique, sous chaque
tableau. Chacun de ces repères présente deux caractéristiques : il s'agit,
d'une part, de distinctions lexicales opératoires en philosophie, dont la
reconnaissance précise est supposée par la pratique et la mise en forme d'une
pensée rigoureuse, et, d'autre part, de distinctions conceptuelles accréditées
dans la tradition et, à ce titre, constitutives d'une culture philosophique
élémentaire. Les distinctions ainsi spécifiées présentent un caractère
opératoire et, à des degrés variables, transversal, qui permet de les mobiliser
progressivement, en relation avec l'examen des notions et l'étude des oeuvres,
ainsi que dans les divers exercices proposés aux élèves. Par exemple, la
distinction cause-fin peut être impliquée dans l'examen des notions de vérité,
d'histoire, de liberté, d'interprétation, de vivant, ou la distinction
idéal-réel peut intervenir dans celui des notions d'art, de religion, de
liberté, de bonheur, etc. C'est aussi pourquoi ces repères ne feront en aucun
cas l'objet d'un enseignement séparé ni ne constitueront des parties de cours ;
le professeur déterminera à quelles occasions et dans quels contextes il en fera
le mieux acquérir par les élèves l'usage pertinent, qui ne saurait se réduire à
un apprentissage mécanique de définitions.
Les sujets donnés à l'épreuve écrite du baccalauréat porteront sur les
notions (colonnes 1 et 2) et sur les problèmes qu'elles permettent de poser
(l'un des sujets le faisant au travers d'une explication de texte). La structure
du programme autorise que ces sujets puissent recouper divers champs, pourvu
qu'ils présentent un caractère élémentaire et qu'au moins une des notions du
programme soit clairement identifiable par l'élève dans leur formulation. Ils ne
prendront pas directement pour objet les distinctions figurant dans la liste des
repères (ce qui n'exclut pas, bien entendu, qu'elles soient utilisées dans leur
formulation) ; la maîtrise de ces distinctions permettra au candidat de mieux
comprendre le sens et la portée d'un problème et de construire sa réflexion pour
le traiter.
II.2. Auteurs
L'étude d'oeuvres des auteurs majeurs est un élément constitutif de toute
culture philosophique. Il ne s'agit pas, au travers d'un survol historique, de
recueillir une information factuelle sur des doctrines ou des courants d'idées,
mais bien d'enrichir la réflexion de l'élève sur les problèmes philosophiques
par une connaissance directe de leurs formulations et de leurs développements
les plus authentiques. C'est pourquoi le professeur ne dissociera pas
l'explication et le commentaire des textes du traitement des notions figurant au
programme. Deux oeuvres au moins en série L, une au moins dans les séries ES
et S, d'auteurs figurant obligatoirement dans la liste ci-dessous, seront
étudiées. L'oeuvre ou l'une au moins des oeuvres choisies sera de l'un des
auteurs dont le nom est précédé d'un astérisque. Les textes ainsi étudiés en
cours d'année sont aussi ceux que l'élève présentera, le cas échéant, à
l'épreuve orale du baccalauréat. Dans tous les cas où plusieurs oeuvres
seront étudiées, elles seront prises dans des périodes distinctes (la liste fait
apparaître trois périodes : l'Antiquité et le Moyen Age, la période moderne, la
période contemporaine). Pour que cette étude soit pleinement instructive,
les oeuvres retenues feront l'objet d'un commentaire suivi, soit dans leur
intégralité, soit au travers de parties significatives, pourvu que celles-ci
aient une certaine ampleur, forment un tout et présentent un caractère de
continuité. Bien entendu, le professeur peut aussi utiliser pour les besoins de
son enseignement des extraits d'écrits dont les auteurs ne figurent pas sur
cette liste.
*Platon ; *Aristote ; *Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; *Épictète
; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; *Augustin ; Averroès ; Anselme ;
Thomas d'Aquin ; Guillaume d'Ockham. *Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; *Hobbes
; *Descartes ; *Pascal ; *Spinoza ; Locke ; Malebranche ; *Leibniz ; Vico ;
Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; *Hume ; *Rousseau ; Diderot ;
*Kant. *Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ;
Kierkegaard ; *Marx ; *Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; *Husserl ; *Bergson ;
Alain ; Russell ; Bachelard ; *Heidegger ; *Wittgenstein ; Popper ; *Sartre ;
Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault.
III. Apprentissage de la réflexion philosophique
Les formes de discours écrit les plus appropriées pour évaluer le travail
des élèves en philosophie sont la dissertation et l'explication de texte. La
dissertation est l'étude méthodique et progressive des diverses dimensions d'une
question donnée. A partir d'une première définition de l'intérêt de cette
question et de la formulation du ou des problèmes qui s'y trouvent impliqués,
l'élève développe une suite d'analyses correspondant à ces problèmes, analyses
nourries d'exemples et mobilisant avec le discernement nécessaire les
connaissances et les instruments conceptuels à sa disposition. L'explication
s'attache à dégager les enjeux philosophiques et la démarche caractéristique
d'un texte de longueur restreinte. En interrogeant de manière systématique la
lettre de ce texte, elle précise le sens et la fonction conceptuelle des termes
employés, met en évidence les éléments implicites du propos et décompose les
moments de l'argumentation, sans jamais séparer l'analyse formelle d'un souci de
compréhension de fond, portant sur le problème traité et sur l'intérêt
philosophique de la position construite et assumée par l'auteur. Dissertation
et explication de texte sont deux exercices complets, qui reposent d'abord sur
l'acquisition d'un certain nombre de normes générales du travail intellectuel,
telles que l'obligation d'exprimer ses idées sous la forme la plus simple et la
plus nuancée possible, celle de n'introduire que des termes dont on est en
mesure de justifier l'emploi, celle de préciser parmi les sens d'un mot celui
qui est pertinent pour le raisonnement que l'on conduit, etc. Les deux exercices
permettent de former et de vérifier l'aptitude de l'élève à utiliser les
concepts élaborés et les réflexions développées, ainsi qu'à transposer dans un
travail philosophique personnel et vivant les connaissances acquises par l'étude
des notions et des oeuvres. La maîtrise des distinctions contenues dans la liste
des repères (II.1.2) aide l'élève à analyser et à comprendre les sujets et les
textes proposés à la réflexion et à construire un propos conceptuellement
organisé.
Les exigences associées à ces exercices, tels qu'ils sont proposés et
enseignés en classe terminale, ne portent donc ni sur des règles purement
formelles, ni sur la démonstration d'une culture et d'une capacité
intellectuelle hors de portée. Elles se ramènent aux conditions élémentaires de
la réflexion, et à la demande faite à l'élève d'assumer de manière personnelle
et entière la responsabilité de la construction et du détail de son propos. Les
capacités à mobiliser reposent largement sur les acquis de la formation scolaire
antérieure : elles consistent principalement à introduire à un problème, à mener
ou analyser un raisonnement, à apprécier la valeur d'un argument, à exposer et
discuter une thèse pertinente par rapport à un problème bien défini, à
rechercher un exemple illustrant un concept ou une difficulté, à établir ou
restituer une transition entre deux idées, à élaborer une conclusion. Elles sont
régulièrement développées et vérifiées au cours de l'année scolaire, que ce soit
sous forme écrite ou sous forme orale, dans le cadre de devoirs complets ou
d'exercices préparatoires correspondant particulièrement à l'une ou l'autre
d'entre elles.
Il n'y a pas lieu de fournir une liste exhaustive des démarches propres au
travail philosophique, ni par conséquent une définition limitative des
conditions méthodologiques de leur assimilation. Le professeur doit lui-même
donner dans l'agencement de son cours l'exemple de ces diverses démarches,
exemple dont l'élève pourra s'inspirer dans les développements qu'il aura à
construire et dans l'approche des textes qu'il aura à expliquer. Il lui revient
en même temps d'en faire percevoir le bénéfice aux élèves, non seulement pour
l'amélioration de leurs résultats scolaires, mais plus généralement, pour la
maîtrise de leur propre pensée et pour son expression la plus claire et
convaincante.
|
|
|
| |
Envoyez vos analyses et vos réactions.
|
|
|