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PROGRAMME D'ENSEIGNEMENT DE LA PHILOSOPHIE EN CLASSE TERMINALE DES
SÉRIES GÉNÉRALES A. du
5-6-2001. JO du 30-6-2001 NOR :
MENE0101230A RLR :
524-7 MEN - DESCO A4
Vu
code de l'éducation, not. art. L. 311-1 à L. 311-3 et L. 311-5 ; D. n° 90-179
du 23-2-1990 ; A. du 18-3-1999 mod. ; A. du 9-8- 2000 ; avis du CNP du
27-3-2001 ; avis du CSE du 3-5-2001
Article 1 - Le programme de
l'enseignement obligatoire de la philosophie en classe terminale des séries
économique et sociale, littéraire et scientifique est déterminée par les
dispositions annexées au présent arrêté. Article
2 - Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à
Paris, le 5 juin 2001
Pour
le ministre de l'éducation nationale et par
délégation, Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
PROGRAMME D'ENSEIGNEMENT DE LA PHILOSOPHIE EN CLASSE TERMINALE DES
SÉRIES GÉNÉRALES
I - PRÉSENTATION
I.1 Motifs L'enseignement de la philosophie dans les classes terminales des lycées
a pour finalité de permettre à chaque élève d'accéder à l'exercice autonome de
la réflexion. Cette
finalité est commune à toutes les disciplines de l'école. L'enseignement
philosophique joue cependant ici un rôle tout particulier, ne serait-ce que
dans la mesure où il intervient au moment même où l'individu se trouve
confronté aux choix qui structureront sa vie d'adulte et de citoyen. Aussi
bien la poursuite d'une formation supérieure que l'insertion professionnelle
imposeront à chacun une détermination plus spécialisée de ce qu'il sait et de
ce qu'il fait. Avant ce virage et pour qu'il se négocie dans la liberté et
dans la responsabilité, la classe de philosophie propose aux élèves de prendre
le temps d'acquérir les moyens de s'interroger sur le sens et sur les
principes de leur existence individuelle et collective. La
formation philosophique élémentaire dispensée dans les classes terminales vise
ainsi à développer chez ceux à qui elle s'adresse une conscience critique de
ce que seront leurs tâches, tant privées que publiques : - ne pas
uniquement accumuler des savoirs pouvant être investis dans une profession,
mais aussi comprendre le monde, et pour cela, s'orienter dans le champ des
connaissances, des compétences et des informations ; - non
point seulement réussir dans la vie, mais réussir sa vie, en cherchant certes
à bien vivre, mais aussi à vivre bien ; - non pas
simplement se contenter des droits que procure la citoyenneté, mais également
réfléchir de façon éclairée aux responsabilités qu'impliquent la vie de la
cité et le souci du bien commun. C'est dans
cette perspective d'une conquête de l'autonomie de la réflexion que les
programmes de l'enseignement de la philosophie doivent aujourd'hui être
réélaborés. Que ces programmes n'aient pas été modifiés pendant bientôt trente
ans, alors même que, depuis le début des années 1970, la population scolaire
s'est considérablement élargie et diversifiée, alors même que la philosophie,
telle qu'elle écrit son histoire, a connu des transformations aussi profondes
que celles des autres disciplines, ce n'est pas là un des moindres motifs
d'une telle réélaboration. Mais il s'est agi de prendre également en compte
une mutation extérieure à la philosophie elle-même, qui retentit directement
sur la façon dont l'enseignement philosophique, tel qu'il est conçu dans la
tradition démocratique et républicaine, peut et doit répondre à sa finalité.
Tout autant qu'autrefois, il est difficile en effet pour
l'individu de s'arracher "tout seul" à l'état de dépendance qui définit la
minorité. Néanmoins acquérir le courage de se servir de son propre entendement
devient une tâche particulièrement exigeante quand la fabrication des préjugés
est susceptible d'être relayée par l'univers des médias et quand ceux-ci
diffusent une information émiettée et rapide, favorisant par là même la
passivité d'un public voué au simple rôle de spectateur. En ce
sens, contre ces nouvelles formes d'entraves à la pensée libre, l'enseignement
philosophique dispensé dans les lycées constitue une chance de formation
critique que notre école se doit d'offrir à tous les élèves en tenant compte
de ce que le développement des sciences et des techniques peut apporter à
l'amélioration de la pensée dans ses opérations. Encore faut-il que cette
offre prenne acte des conditions modifiées dans lesquelles s'effectue
l'inculcation des préjugés et qu'elle se reformule à son tour de manière à
fournir aux professeurs des moyens eux aussi modifiés de répondre à cette
situation nouvelle. Sous ce rapport, deux axes principaux de reformulation
sont apparus devoir présider à la réécriture des programmes de
philosophie. Premier
axe de reformulation : inscrire dans les programmes un certain nombre de
questions d'approfondissement Il ne
saurait être envisagé de soumettre l'enseignement de la philosophie au culte
médiatique de la nouveauté. Pour le moins admettra-t-on en revanche que s'il
apparaissait souhaitable en 1925 déjà de "mettre la culture philosophique en
relation avec les problèmes réels que pose la vie morale, sociale, économique
des milieux" où le jeune adulte est appelé à vivre (Anatole de Monzie,
Instructions du 2 septembre 1925), a fortiori est-il indispensable aujourd'hui
que l'élève de terminale ne puisse avoir "l'impression que la réflexion
philosophique se meut dans un monde à part, sans relation avec celui de la
science ou celui de la vie". Et ce, d'autant plus que le monde de la science
et de la vie est celui qui, à travers sa version médiatisée, se trouve le plus
directement exposé à l'influence des préjugés : comment dans ces conditions ne
pas tenir compte, pour rédiger les programmes de philosophie, de la nécessité
d'inscrire dans l'apprentissage de la liberté de penser la confrontation aux
grandes questions à travers lesquelles le monde contemporain accède à la
conscience de lui-même ? Ces
questions, qui doivent permettre un approfondissement de la réflexion
critique, ne se conçoivent pas comme des "questions d'actualité", ainsi que
les nommait Anatole de Monzie en 1925, en plaidant alors qu'il vaudrait mieux
"les éclairer à la lumière sereine de la pensée désintéressée que d'attendre
le moment où elles se résoudraient dans l'entraînement des passions" et "sous
l'influence des préjugés sociaux". À vrai dire, la détermination même de
l'"actualité" s'est, depuis 1925, si accélérée, précisément sous la pression
de l'univers médiatique, qu'il n'y aurait plus aucun sens, pour un programme
scolaire, à tenter d'assurer sous cet angle une ouverture aux "problèmes
réels". Rien n'interdit en revanche d'indiquer des questions, c'est-à-dire des
ensembles structurés de problèmes, à partir desquels le professeur peut faire
la démonstration qu'une culture philosophique élémentaire permet non seulement
d'apporter un "éclairage", parmi d'autres, sur tel ou tel type d'interrogation
suscité par le monde contemporain, mais constitue même la seule voie sur
laquelle il est possible d'aborder ces interrogations de façon "éclairée",
c'est-à-dire en échappant au joug des préjugés. Second axe
de reformulation : ménager les conditions d'un apprentissage de la réflexion
philosophique Chacun le
sait : les conditions dans lesquelles les professeurs font acquérir à leurs
élèves les instruments d'une pratique élémentaire de la philosophie se sont
profondément transformées durant ces dernières décennies. Aussi importe-t-il
de réfléchir, plus que ce n'avait été le cas au début des années 1970 comme en
1925, à ce qu'implique la conviction, que nous partageons, selon laquelle la
dissertation est la forme de discours écrit la plus appropriée pour évaluer le
travail accompli par l'élève de la classe de philosophie dans les séries
générales. Dans une société démocratique, dont la dynamique ne cesse
de se développer sous nos yeux secteur par secteur, il faut de plus en plus
savoir argumenter, c'est-à-dire exposer ses idées à la discussion et discuter
les idées des autres. Dans une culture où plus personne n'ignore que
l'"argument d'autorité" n'est précisément pas un argument (parce qu'il est
fondé sur un préjugé), seule une soumission volontaire à cette logique de
l'argumentation peut valoir légitimation. Substituer à l'argument d'autorité
l'autorité de l'argument, c'est faire la démonstration que toute espèce
d'autorité n'est pas vouée à disparaître dans l'école comme dans la société
démocratique : que désormais l'on puisse, et même que l'on doive, discuter de
tout n'équivaut pas à considérer que plus rien ne vient s'imposer à nous, mais
au contraire à reconnaître que la prise en compte du jugement d'autrui, comme
interlocuteur présent ou à travers telle grande œuvre du passé, loin d'être un
obstacle à une authentique réflexion personnelle, est indispensable à cet
élargissement de la pensée sans lequel il n'y a pas d'espace public.
En ce sens, la forme de la dissertation n'a rien de
désuet. Elle doit être assumée et défendue comme le patrimoine non négociable
de l'enseignement philosophique élémentaire. Encore faut-il ne pas se
contenter de le dire, mais faire en sorte que les programmes de philosophie
contiennent en eux le principe d'un apprentissage de l'argumentation, que ce
soit sous la forme de l'exercice dissertatif ou, selon une autre modalité tout
aussi essentielle, de l'analyse écrite ou orale d'un texte philosophique. Il
ne s'agit donc aucunement de favoriser la réduction techniciste de
l'enseignement de la philosophie à l'acquisition de procédures formelles, mais
de préciser les conditions de l'apprentissage de la dissertation philosophique
; cet apprentissage est en outre soutenu par le cours qui, dans son
effectuation, est aussi un moyen d'initier à la pratique d'une réflexion
argumentée visant la vérité. La philosophie se doit de garantir la formation
des élèves à un type de discours dont l'apprentissage est solidaire de la
construction de la conscience démocratique.
I.2
Principes Ont
présidé à l'élaboration de ce programme les cinq principes qui, dans les
consultations pratiquées, recueillent l'adhésion la plus large :
1- Faire en sorte que l'enseignement philosophique puisse
participer à la formation d'une culture réflexive et critique commune à
l'ensemble des lycéens au moment où s'achève leur formation générale :
cette exigence ne doit certes pas abolir la diversité qui fait la
richesse des classes de philosophie, mais elle requiert, précisément pour que
cette diversité puisse ne pas être remise en cause au nom de ce que suppose la
préparation d'un examen défini par des sujets nationaux, un effort pour
déterminer de façon plus explicite quels sont les éléments constitutifs du
programme ; c'est dans cet esprit que l'on s'est efforcé de transcrire dans la
lettre du programme, charte commune aux différentes classes de philosophie,
les cadres de référence partagés par les enseignants. 2- Ménager
pour les élèves les conditions d'une évaluation équitable, significative et
qui soit, en fin d'année, à la mesure du travail accompli par l'élève :
satisfaire à de telles conditions est particulièrement complexe en
philosophie, non pas parce que tout y serait plus relatif et moins susceptible
d'être objectivement appréhendé qu'ailleurs. Simplement, l'épreuve du
baccalauréat sanctionne ici la formation d'une seule année conduite sous la
responsabilité d'un unique professeur, dont les choix jouent ainsi un rôle
déterminant dans le parcours de l'élève. La correction de la copie d'examen
par un autre professeur doit donc permettre de reconnaître le travail et
l'effort philosophiques de l'élève - ce pourquoi il est indispensable que la
relation entretenue avec le programme par les sujets d'examen soit la plus
claire possible. Une telle exigence requiert à son tour à la fois une
détermination plus transparente des contenus du programme et une explicitation
des règles de formation des sujets d'examen. 3-
Réaffirmer et garantir le respect de la liberté philosophique et pédagogique
de l'enseignant de philosophie, maître de l'organisation de son cours :
les divers éléments du programme (notions, questions, auteurs,
apprentissage de la dissertation et de l'argumentation orale) sont conçus
comme définissant un cadre général à l'intérieur duquel le professeur possède
l'entière liberté du choix des modalités de construction et d'organisation de
son cours. Simplement, le professeur doit s'assurer que l'élève puisse
acquérir l'ensemble des connaissances et des compétences correspondant au
programme. L'ordre de présentation des éléments de ce programme ne constitue
en ce sens nullement l'ordre prescrit d'un cours ; de même pour l'ordre de
présentation des notions et pour l'ordre de présentation des questions. Cette
liberté essentielle du professeur se trouve également réaffirmée et garantie
par l'option qui a été prise d'élargir très sensiblement la liste des auteurs
proposés au choix des enseignants pour la préparation des épreuves écrites et
orales du baccalauréat. 4-
Maintenir dans le programme de philosophie une liste de notions :
ce choix n'était pas le seul possible, puisque la tradition dans
laquelle il s'inscrit n'est après tout vieille que d'un siècle (1902). Il est
apparu toutefois que la présence d'une liste de notions dans le programme
permettait de maintenir une continuité dans l'histoire de notre enseignement
philosophique, sous réserve que deux conditions, souvent évoquées par les
professeurs, se trouvent remplies : -
restreindre la longueur même de la liste, tant il est vrai qu'un nombre
excessif de notions induit une dispersion dommageable au regard des exigences
d'approfondissement et d'appropriation qui font partie des spécificités de
l'interrogation philosophique ; - mieux
maîtriser l'ampleur de ce que recouvre l'ensemble de ces notions en évitant de
réduire l'examen des notions à une simple succession d'analyses dont la
segmentation serait néfaste pour le sens de la réflexion
philosophique. Le
programme présente ainsi, dans un certain nombre de cas, les notions à travers
leur mise en couple ou en série. De même, la présence de questions doit
faciliter la mise en relation et la problématisation des
notions. 5- Préserver et renouveler l'unité du programme de
philosophie : la structure retenue (notions, questions, auteurs)
n'invite nullement à faire des trois dimensions du programme autant de parties
du cours requérant d'être traitées isolément. Les notions ou associations de
notions peuvent être interrogées à la faveur du traitement d'une question ou à
partir du commentaire d'une œuvre ; le commentaire d'une œuvre peut à son tour
être développé à partir d'une interrogation sur une notion ou sur un ensemble
de notions. Le professeur pourra choisir en toute liberté d'utiliser la
démarche qui lui paraîtra le mieux correspondre aux exigences de son cours. Il
est entendu que ce principe de l'unité du programme de philosophie vaut
également pour la détermination des sujets d'examen.
II
- ÉNONCÉ DES PROGRAMMES Dans les
classes terminales conduisant aux baccalauréats des séries générales, les
programmes se composent : - d'une
liste de notions ; - d'une
liste de questions ; - d'une
liste d'auteurs ; - d'une
série de recommandations concernant l'apprentissage du questionnement, de
l'argumentation et de l'analyse philosophiques (écrit et oral). Pour assurer
la lisibilité des programmes, la présentation choisie ci-dessous énonce le
programme de chaque série dans sa totalité, même si la liste des auteurs et la
série de recommandations concernant l'apprentissage du questionnement, de
l'argumentation et de l'analyse philosophiques ne varient pas selon les
séries.
II.1 Série littéraire II.1.1
Notions La liste de notions est présentée sous trois titres : la
condition humaine, le savoir, l'agir. Ces trois notions, pas plus que les
autres notions ou associations de notions ne constituent obligatoirement, dans
l'économie du cours élaboré par le professeur, des têtes de chapitre.
L'articulation des notions entre elles, des notions avec les questions et avec
l'étude des œuvres relève, dans le cadre du programme, des choix
philosophiques et pédagogiques de l'enseignant. La
condition humaine - La
nature et la culture - La
conscience, l'inconscient, le sujet - Le
langage - Le désir - Le
temps, l'existence et la mort - La
technique, l'art et le beau Le savoir
- La raison et le sensible -
L'opinion, la connaissance et la vérité - La
logique, la méthode et le raisonnement - Les
sciences de la nature et les sciences de l'homme - Le
mythe, la science et la philosophie L'agir
- La liberté - La
morale, le droit et la politique - Le
devoir et le bonheur -
L'histoire - L'État et la société - Le
travail II.1.2 Questions d'approfondissement
Les questions correspondent chacune à un ensemble
structuré de problèmes fortement ancrés dans les traditions philosophiques, et
qui participent au processus par lequel le monde contemporain prend conscience
de lui-même et des interrogations qu'il suscite. La liste
de questions ne prescrit aucun ordre de traitement ni n'exclut que le cours
s'organise, en partie ou en totalité, selon d'autres ensembles de problèmes ;
il est tout à fait concevable que telle ou telle de ces questions, qui
définissent des directions d'approfondissement sans prescrire la substance de
l'enseignement, ne donne pas lieu à un traitement thématique, mais soit prise
en considération de façon différenciée à divers moments du travail de la
classe. Simplement, l'organisation du cours, qui relève de 1a liberté et de
l'initiative du professeur, devra aussi manifester la spécificité de chacune
des questions inscrites au programme et faire en sorte que l'apprentissage
d'une réflexion philosophique autonome et critique permette à l'élève de
s'orienter dans ces domaines de pensée. La
maîtrise de la nature - La
révolution galiléenne : cosmos et univers - Enjeux
du progrès technique : prudence et responsabilité Liberté
politique et justice sociale -
Citoyenneté antique et citoyenneté moderne : la question de
l'esclavage - Les Droits de l'Homme et leurs critiques : égalité et
différences Religion et rationalité -
Humanisme et Lumières : raison, foi et superstition - La
question des fondements de l'éthique II.1.3
Auteurs
La
liste des auteurs a une double fonction : d'une part, elle détermine
l'ensemble d'où devront être tirés les textes proposés à l'écrit du
baccalauréat ; elle indique, d'autre part, les auteurs dont les œuvres,
étudiées en classe, seront à l'oral objet d'interrogation. L'étude de ces
œuvres, dont le choix est laissé à l'appréciation du professeur, peut être
conçue comme un approfondissement de telle ou telle partie du cours en rapport
avec les notions et les questions figurant au programme. Les
œuvres, étudiées de façon suivie, pourront l'être soit en totalité, soit par
parties significatives, pourvu que celles-ci aient une certaine ampleur,
forment un tout et présentent un caractère de continuité. Deux
œuvres au minimum seront étudiées en série L, choisies dans des périodes
distinctes (la liste fait apparaître trois périodes : l'Antiquité et le Moyen
Age, la période moderne, la période contemporaine). Platon ;
Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ;
Plotin ; Augustin ; Averroès ; Thomas d'Aquin ; Ockham. Machiavel
; Montaigne ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ;
Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ;
Kant. Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ;
Stuart Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Husserl ; Bergson ;
Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ;
Arendt ; Merleau-Ponty.
II.1.4. Recommandations concernant l'apprentissage du
questionnement, de l'argumentation et de l'analyse philosophiques (écrit et
oral) Une des missions fondamentales de l'enseignement de la
philosophie est de former les élèves au questionnement, à l'analyse et à
l'argumentation philosophiques. Sous bien des rapports, la maîtrise de ces
démarches apparaît également comme le garant de l'autonomie de la pensée et
leur mise en œuvre comme le fondement même de la vie
démocratique. Cet
apprentissage, qui s'accomplit tout particulièrement à l'occasion de la
lecture de textes philosophiques et qui n'est pas conçu comme un moment
distinct du cours, consistera à pratiquer les opérations présupposées ou
mobilisées dans les différentes étapes du discours philosophique écrit ou oral
: - construction d'une problématique à partir d'une notion,
d'une question ou d'un texte : explicitation du problème et repérage de ses
enjeux ; - exposition impartiale d'une thèse ; restitution d'une
argumentation à l'occasion d'une étude de texte ; -
élaboration d'un concept ou d'une distinction conceptuelle ;
-
confrontation de thèses visant à l'élaboration d'une réponse réfléchie à la
question posée ; -
évaluation d'un argument par son insertion dans un dialogue critique ou par sa
confrontation à des exemples ; -
progression argumentée dans les étapes de l'analyse ; -
appréciation des résultats d'un raisonnement structuré et
progressif.
II.2 Série économique et sociale II.2.1
Notions La liste de notions est présentée sous trois titres : la
condition humaine, le savoir, l'agir. Ces trois notions, pas plus que les
autres notions ou associations de notions ne constituent obligatoirement, dans
l'économie du cours élaboré par le professeur, des têtes de chapitre.
L'articulation des notions entre elles, des notions avec les questions et avec
l'étude des œuvres relève, dans le cadre du programme, des choix
philosophiques et pédagogiques de l'enseignant. La
condition humaine - La
conscience, l'inconscient, le sujet - Le
langage, la communication - Le
désir - La technique, l'art et le beau Le savoir
- La raison et l'expérience - La
vérité et la croyance - Les
sciences de la nature et les sciences de l'homme L'agir
- La liberté - La
morale, le droit et la politique - L'État
et la société -
L'histoire - Le travail et les échanges
II.2.2 Questions d'approfondissement Les
questions correspondent chacune à un ensemble structuré de problèmes fortement
ancrés dans les traditions philosophiques, et qui participent du processus par
lequel le monde contemporain prend conscience de lui-même et des
interrogations qu'il suscite. La liste
de questions ne prescrit aucun ordre de traitement ni n'exclut que le cours
s'organise, en partie ou en totalité, selon d'autres ensembles de problèmes ;
il est tout à fait concevable que telle ou telle de ces questions, qui
définissent des directions d'approfondissement sans prescrire la substance de
l'enseignement, ne donne pas lieu à un traitement thématique, mais soit prise
en considération de façon différenciée à divers moments du travail de la
classe. Simplement, l'organisation du cours, qui relève de 1a liberté et de
l'initiative du professeur, devra aussi manifester la spécificité de chacune
des questions inscrites au programme et faire en sorte que l'apprentissage
d'une réflexion philosophique autonome et critique permette à l'élève de
s'orienter dans ces domaines de pensée. La
maîtrise de la nature - La
révolution galiléenne : cosmos et univers - Enjeux
du progrès technique : prudence et responsabilité Liberté
politique et justice sociale -
Citoyenneté antique et citoyenneté moderne : la question de
l'esclavage - Les Droits de l'Homme et leurs critiques : égalité et
différences
II.2.3 Auteurs La liste
des auteurs a une double fonction : d'une part, elle détermine l'ensemble d'où
devront être tirés les textes proposés à l'écrit du baccalauréat ; elle
indique, d'autre part, les auteurs dont les œuvres, étudiées en classe, seront
à l'oral objet d'interrogation. L'étude de ces œuvres, dont le choix est
laissé à l'appréciation du professeur, peut être conçue comme un
approfondissement de telle ou telle partie du cours en rapport avec les
notions et les questions figurant au programme. Les
œuvres, étudiées de façon suivie, pourront l'être soit en totalité, soit par
parties significatives, pourvu que celles-ci aient une certaine ampleur,
forment un tout et présentent un caractère de continuité. Une œuvre
au minimum sera étudiée en série ES ; si le professeur choisit de faire
étudier plus d'une œuvre, elles seront choisies dans des périodes distinctes
(la liste fait apparaître trois périodes : l'Antiquité et le Moyen Age, la
période moderne, la période contemporaine). Platon ;
Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ;
Plotin ; Augustin ; Averroès ; Thomas d 'Aquin ; Ockham. Machiavel
; Montaigne ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ;
Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ;
Kant. Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ;
Stuart Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Husserl ; Bergson ;
Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ;
Arendt ; Merleau-Ponty.
II.2.4 Recommandations concernant l'apprentissage du questionnement,
de l'argumentation et de l'analyse philosophiques (écrit et oral)
Une des missions fondamentales de l'enseignement de la
philosophie est de former les élèves au questionnement, à l'analyse et à
l'argumentation philosophiques. Sous bien des rapports, la maîtrise de ces
démarches apparaît également comme le garant de l'autonomie de la pensée et
leur mise en œuvre comme le fondement même de la vie
démocratique. Cet
apprentissage, qui s'accomplit tout particulièrement à l'occasion de la
lecture de textes philosophiques et qui n'est pas conçu comme un moment
distinct du cours, consistera à pratiquer les opérations présupposées ou
mobilisées dans les différentes étapes du discours philosophique écrit ou oral
: - construction d'une problématique à partir d'une notion,
d'une question ou d'un texte : explicitation du problème et repérage de ses
enjeux ; - exposition impartiale d'une thèse ; restitution d'une
argumentation à l'occasion d'une étude de texte ; -
élaboration d'un concept ou d'une distinction conceptuelle ;
-
confrontation de thèses visant à l'élaboration d'une réponse réfléchie à la
question posée ; -
évaluation d'un argument par son insertion dans un dialogue critique ou par sa
confrontation à des exemples ; -
progression argumentée dans les étapes de l'analyse ; -
appréciation des résultats d'un raisonnement structuré et
progressif.
II.3 Série scientifique II.3.1
Notions La liste de notions est présentée sous trois titres : la
condition humaine, le savoir, l'agir. Ces trois notions, pas plus que les
autres notions ou associations de notions ne constituent obligatoirement, dans
l'économie du cours élaboré par le professeur, des têtes de chapitre.
L'articulation des notions entre elles, des notions avec les questions et avec
l'étude des œuvres relève, dans le cadre du programme, des choix
philosophiques et pédagogiques de l'enseignant. La
condition humaine - La
conscience, l'inconscient, le sujet - Le
langage - Le désir - La
technique, l'art et le beau Le savoir
- La raison et l'expérience - La
vérité et la croyance - La
logique et la méthode - Les
sciences de la nature et les sciences de l'homme L'agir
- La liberté - La
morale, le droit et la politique - L'État
et la société -
L'histoire
II.3.2 Questions d'approfondissement Les
questions correspondent chacune à un ensemble structuré de problèmes fortement
ancrés dans les traditions philosophiques, et qui participent du processus par
lequel le monde contemporain prend conscience de lui-même et des
interrogations qu'il suscite. La liste
de questions ne prescrit aucun ordre de traitement ni n'exclut que le cours
s'organise, en partie ou en totalité, selon d'autres ensembles de problèmes ;
il est tout à fait concevable que telle ou telle de ces questions, qui
définissent des directions d'approfondissement sans prescrire la substance de
l'enseignement, ne donne pas lieu à un traitement thématique, mais soit prise
en considération de façon différenciée à divers moments du travail de la
classe. Simplement, l'organisation du cours, qui relève de 1a liberté et de
l'initiative du professeur, devra aussi manifester la spécificité de chacune
des questions inscrites au programme et faire en sorte que l'apprentissage
d'une réflexion philosophique autonome et critique permette à l'élève de
s'orienter dans ces domaines de pensée. La
maîtrise de la nature - La
révolution galiléenne : cosmos et univers - Enjeux
du progrès technique : prudence et responsabilité Liberté
politique et justice sociale -
Citoyenneté antique et citoyenneté moderne : la question de
l'esclavage - Les Droits de l'Homme et leurs critiques : égalité et
différences
II.3.3 Auteurs La liste
des auteurs a une double fonction : d'une part, elle détermine l'ensemble d'où
devront être tirés les textes proposés à l'écrit du baccalauréat ; elle
indique, d'autre part, les auteurs dont les œuvres, étudiées en classe, seront
à l'oral objet d'interrogation. L'étude de ces œuvres, dont le choix est
laissé à l'appréciation du professeur, peut être conçue comme un
approfondissement de telle ou telle partie du cours en rapport avec les
notions et les questions figurant au programme. Les
œuvres, étudiées de façon suivie, pourront l'être soit en totalité, soit par
parties significatives, pourvu que celles-ci aient une certaine ampleur,
forment un tout et présentent un caractère de continuité. Une œuvre
au minimum sera étudiée en série S ; si le professeur choisit de faire étudier
plus d'une œuvre, elles seront choisies dans des périodes distinctes (la liste
fait apparaître trois périodes : l'Antiquité et le Moyen Age, la période
moderne, la période contemporaine). Platon ;
Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ;
Plotin ; Augustin ; Averroès ; Thomas d 'Aquin ; Ockham. Machiavel
; Montaigne ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ;
Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ;
Kant. Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ;
Stuart Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Husserl ; Bergson ;
Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ;
Arendt ; Merleau-Ponty.
II.3.4 Recommandations concernant l'apprentissage du questionnement,
de l'argumentation et de l'analyse philosophiques (écrit et oral)
Une des missions fondamentales de l'enseignement de la
philosophie est de former les élèves au questionnement, à l'analyse et à
l'argumentation philosophiques. Sous bien des rapports, la maîtrise de ces
démarches apparaît également comme le garant de l'autonomie de la pensée et
leur mise en œuvre comme le fondement même de la vie
démocratique. Cet
apprentissage, qui s'accomplit tout particulièrement à l'occasion de la
lecture de textes philosophiques et qui n'est pas conçu comme un moment
distinct du cours, consistera à pratiquer les opérations présupposées ou
mobilisées dans les différentes étapes du discours philosophique écrit ou oral
: - construction d'une problématique à partir d'une notion,
d'une question ou d'un texte : explicitation du problème et repérage de ses
enjeux ; - exposition impartiale d'une thèse ; restitution d'une
argumentation à l'occasion d'une étude de texte ; -
élaboration d'un concept ou d'une distinction conceptuelle ;
-
confrontation de thèses visant à l'élaboration d'une réponse réfléchie à la
question posée ; -
évaluation d'un argument par son insertion dans un dialogue critique ou par sa
confrontation à des exemples ; -
progression argumentée dans les étapes de l'analyse ; -
appréciation des résultats d'un raisonnement structuré et
progressif.
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Envoyez vos analyses et vos réactions.
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